1
Tant qu’il vit, tant qu’il rgne,
Mon tout-puissant ami,
Il n’est rien que mon me craigne;
Je me sens l’abri.
2
Berger fidle et tendre,
Il conduit ses agneaux
Dans les prs o viennent s’pandre
Les clestes ruisseaux.
3
Qu’importent la nuit sombre,
Le lion qui rugit!
Je sais que mon Berger dans l’ombre
Me regarde et me suit.
4
Si ma route est glissante
Et mon pas incertain,
Je m’appuie sa main puissante
Et poursuis mon chemin.
